Н. гумилева ministry of education and science of kazakhstan



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Discussion

A couple of conclusions can be drawn from the analyses presented. First, it is evident, that our societies are well integrated systems where economic, political, cultural, health, and well-being variables (subsystems) are highly inter-correlated. A strong evidence for political-economic determinism has been demonstrated.

Political shadow of the forgone communist system still casts its shadow on the quality of life in the post-communist countries; yet it may well be a legacy of an even longer historical period, which needs to be examined.

Citizens in the contries, which did not experience communist system are privileged with health care systems which are more effective in treating their health problems, so the incidence of fatal diseases is lower there, and longevity longer. Societal health is rarely given a separate attention in cross-cultural psychology. Rather, economic, political, and cultural dimensions are linked directly to happiness (subjective well-being). This study demosntrated, that somatic health, long life in good shape, are the important predictors of societal happiness. A happy spirit resides in a healthy body.


Bibliography

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Fig.5



SURVEILLANCE APRES CANCER DU SEIN NON METASTASE TRAITE ET QUALITE DE VIE
Lantheaume S., Fernandez L., Jumageldinov A.

Université Lumière Lyon 2, L. N. Gumilyov Université eurasienne nationale


En 2011, l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) recense 53 000 nouveaux cas de cancer du sein. Il s’agit de l’affection tumorale la plus fréquente chez la femme. Son incidence a doublé en 20 ans. En raison des progrès intervenus en matière de prévention, de traitement, et de soins de support, le nombre de personnes guéries du cancer du sein s’est véritablement accru ces dernières années ; le nombre de rémission de ce cancer dépasse actuellement les 90%. Cet accroissement des taux de survie soulève la question de la qualité de vie à long terme.

En effet, les interrogations actuelles concernant cette période après traitement et les observations cliniques réalisées permettent de constater l’ampleur des difficultés psychologiques (véritable psychopathologie de la rémission (1)(2), syndrome de Lazare (3)(4), syndrome de Damoclès (5), peur de la récidive (6), etc.) associée à la fin des traitements et à l’entrée dans cette période dite de « rémission » (7)(8)(9)(10). On peut imaginer combien cette période débutant à la suspension thérapeutique puisse être éprouvante psychologiquement. C’est le moment où les patientes se disent déboussolées, abandonnées, en perte de ce sentiment de contrôle de la maladie et de maîtrise des événements que pouvait procurer l’administration des traitements. C’est comme si le fait d’être mortel, à la fin des traitements, prenait tout son sens. En perdant cet « effet cadre » des soins, les patientes se sentent complètement abandonnées et sujettes à une insécurité de base (10). Il leur est demandé de passer du jour au lendemain d’une position passive à une position active : de prendre une distance avec le lieu de soin afin de réintégrer un environnement où le cancer n’a plus sa place. Les visites à l’hôpital s’espacent, la patiente n’est plus l’objet de toute l’attention de son entourage ou des médecins. C’est comme « un sevrage »(2), celui des traitements mais aussi celui du monde médical, de cette relation rassurante entretenue avec le personnel. La fin des traitements ne signifie donc pas forcément la fin de la maladie mais annonce souvent pour celle qui l’a vécue, des prises de conscience du parcours traversé depuis le diagnostic du cancer (12). C’est la perte du sentiment d’immortalité et de l’insouciance de vie qui se révèlent. Mais c’est aussi une période ambivalente, paradoxale, dans le sens où le cancer semble avoir disparu sans que personne n’en soit tout à fait certain. La plupart des patientes ont donc du mal à se sentir guéries. Elles se trouvent dans un entre-deux (13) tout à fait inconfortable en particulier lorsque le cancer a été asymptomatique et qu’elles se retrouvent face à un silence des organes, à un ennemi invisible. En effet, la présence d’une attention sur le corps parfois disproportionnée entretient un état de vigilance permanent (11). Les moindres modifications sont perçues et génèrent des demandes de bilans entretenant de façon récurrente un questionnement anxiogène sur le devenir (7). Tout cela entraine un profond mal-être qui doit être détecté et pris en charge après la fin des traitements.

Bien que les recommandations en termes de surveillance post-thérapeutique datant de 1990 (14)(15) n’ont jamais été remises en question (surveillance classique : examen clinique seul tous les trois mois la première année, puis tous les six mois la seconde année puis une fois par an associé à une mammographie annuelle), une surveillance personnalisée(16) élaborée par un groupe de travail « surveillance du cancer du sein » dans le cadre du Réseau Régional de Cancérologie Rhône-Alpes (RRC RA) en septembre 2011 a été mise en place à l’Institut Du Sein (Drôme-Ardèche, France). Cette surveillance est basée sur une classification des patientes en fonction du facteur présence/absence de chimiothérapie lors du traitement. Facteur qui, selon différents éléments relevés dans la littérature (17)(18)(19)(20), est susceptible d’entrainer une détresse psychologique ainsi qu’une altération de la qualité de vie au sortie des traitements.

Cette surveillance, distingue des patientes ayant reçues de la chimiothérapie durant le traitement, qui seront suivies durant 5 ans par l’oncologue puis les 5 années suivantes par le médecin traitant à des patientes sans chimiothérapie et suivies par le médecin traitant pendant 5 ans. Elle inclue donc le médecin traitant – comme le demande les recommandations du Plan Cancer 2009-2013 – et a pour objectif de permettre un suivi personnalisé pour toutes ces patientes atteintes de cancer du sein.


Objectifs :

On se propose, par cette étude, d’évaluer l’impact psychologique de cette surveillance thérapeutique sur la qualité de vie et de la comparer à des patientes en surveillance classique.

Il s’agit d’une étude prospective et multicentrique qui vise à engager et à développer un travail dans le cadre de l’après cancer pour garantir une qualité de vie satisfaisante à toutes nos malades.
Population :

Elle est composée de 15 femmes âgées de 35 à 65 ans atteintes de cancer du sein prises en charge à l’Institut Du Sein, Drôme-Ardèche (France). Ces patientes, après avoir rempli un formulaire de consentement libre et éclairé à la recherche, ont été divisées aléatoirement en trois groupes :



  • deux groupes expérimentaux : le premier composé de 5 patientes classées Présence de Chimiothérapie (PC), le second composé de 5 patientes classées Absence de Chimiothérapie (AC)

  • un groupe contrôle composé de 5 patientes sous surveillance classique.

Les patientes à risque génétique et les patientes de moins de 35 ans ont été exclues de l’étude.


Méthodologie :

Afin de répondre aux objectifs de cette recherche, nous avons recours à une méthodologie mixte, quantitative et qualitative, complémentaire et intégrative.

Les outils de mesure suivants ont été proposés à chaque patiente de chacun des groupes :

-Un entretien semi-directif afin de mettre en évidence - par l’intermédiaire d’une grille d’entretien - certaines thématiques comme la condition de malade des patientes et le contexte, l’installation du cancer et des patientes dans la maladie et les attentes relatives au suivi.



-Le test projectif de l’arbre (Fernandez, 2008 ; 2010) (21)(22)accompagné d’un questionnaire post test, permet de situer la personne dans sa globalité, d’éclairer l’origine des conflits, de mettre en évidence les blocages possibles dans leurs manifestations mais permettra également de souligner les potentialités de l’individu en ciblant ses aspirations et en tenant compte de son évolution.

-Le questionnaire de qualité de vie FACT-B (Brady et al., 1997) (23) pour évaluer la qualité de vie des patientes durant le suivi post-cancer selon trois dimensions : psychologique, physique et sociale.

-Le questionnaire d’image corporelle BIS (Brédart et al., 2007) (24) pour évaluer la perception de l’image du corps chez des femmes atteintes de cancer du sein ; la représentation à la fois consciente et inconsciente du corps, désignant non seulement une connaissance psychologique mais renvoyant également à la notion de libido et à la signification sociale du corps.

-Le questionnaire d’anxiété et de dépression HADS (Zigmund et Snaith, 1983) (25) pour évaluer la symptomatologie anxio-dépressive durant le suivi.
Résultats :

1) Les entretiens mettent en évidence un impact important - parfois traumatique - de la maladie sur les patientes, à la fois dans les relations personnelles et amoureuses mais aussi sur les dimensions professionnelles et sur le corps et l’image de soi. 2) Le test projectif de l’arbre a mis en évidence le caractère traumatique de la maladie ainsi que les besoins et les attentes de la surveillance en fonction du classement des patientes. 3) Les patientes classées en PC perçoivent une meilleure image corporelle, présentent moins d’anxiété ou de signes de dépression que les patientes classées en AC (p=.018). Ainsi, elles sont plus satisfaites de leur surveillance devenue plus structurée, plus rationnelle et à la hauteur de leurs attentes. 4) Leur qualité de vie est moins altérée que celle des patientes en surveillance classique (p=.030). 5) Cependant, les patientes classées en AC, ont une qualité de vie plus altérée que les patientes sous surveillance classique (p=.037).


Discussion :

La fin des traitements et le passage à la phase de rémission sont des périodes critiques et difficiles à gérer. Le but de cette recherche était d’appréhender l’impact que peut avoir cette classification en fonction de la présence/absence de chimiothérapie durant le traitement dans le vécu (qualité de vie, image du corps, souffrance psychique) de l’après cancer chez la femme atteinte de cancer du sein. Cette prise en charge a permis d’améliorer la qualité de vie en se préoccupant des conséquences psychologiques telles que l’anxiété et la dépression, de l’image qu’a la femme de son corps et du vécu des proches. Cependant, il a été relevé que les patientes classées en AC se révélaient avoir une symptomatologie anxieuse et dépressive plus importante ainsi qu’une qualité de vie plus altérée que les patientes classées en PC et que les patientes sous surveillance classique.

Ce résultat pose la question de la pertinence et du rôle du médecin traitant dans cette surveillance post-thérapeutique. Divers études démontre d’une part que la participation du médecin traitant dans le protocole de suivi améliorerait la qualité de vie des malades du cancer (26) mais que, d’autres part, les médecins traitants sont en demande de formations concernant cette prise en charge spécifique (27). L’étude ayant été réalisée au début de la mise en place de cette surveillance, il est possible que les patientes en AC n’aient pas eu le temps d’investir les fonctions propres à leur médecin traitant dans cette prise en charge post-cancer. Il n’est pas impossible non plus que le médecin traitant, faute de formations et/ou d’informations relatives à cette prise en charge, n’est pas apporté les éléments nécessaires et rassurants à nos patientes. Le classement en AC semble toutefois s’ajouter au sentiment d’abandon déjà présent chez ces patientes lors de cette phase de rémission. Il faut noter que les patientes qui ont reçu « seulement » de la radiothérapie supporte mal cette étiquète de « petit cancer » qu’on leur accole.
Conclusion :

Si cette surveillance personnalisée est maintenue selon ces conditions, une prise en charge psychologique des patientes classées en AC devra être proposée systématiquement. Mais il convient, préalablement, de réaliser une étude longitudinale afin d’évaluer l’impact de cette surveillance personnalisée sur le long terme.


Bibliographie :

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Секция 2
ӘСКЕРИ ҚҰРЫЛЫМЫНДАҒЫ ІС-ӘРЕКЕТТІҢ ӘЛЕУМЕТТІК-ПСИХОЛОГИЯЛЫҚ АСПЕКТІЛЕРІ
СОЦИАЛЬНО-ПСИХОЛОГИЧЕСКИЕ АСПЕКТЫ ДЕЯТЕЛЬНОСТИ В ОРГАНИЗАЦИЯХ И СИЛОВЫХ СТРУКТУРАХ
SOCIAL AND PSYCHOLOGICAL ASPECTS OF ACTIVITY IN ORGANIZATIONS AND POWER STRUCTURES
Etude exploratoire des remaniements identitaires intervenants chez les professionnels de santé migrants en France et au Brésil
Marie Baraud

Laboratoire EAM-SIS-HCL 4128, Université Lumière Lyon 2

Nadja Acioly-Régnier

Laboratoire « Santé, Individu, Société » EAM-SIS-HCL 4128, Université de Lyon
Introduction 

Cet article a pour objet de résumer notre travail de thèse6 sur l’identité professionnelle et l’identité personnelle des professionnels de santé migrants et d’en présenter les aspects méthodologiques. Notre travail a en effet pour objet l’étude et la compréhension des enjeux d’une confrontation à l’altérité engendrée par un vécu migratoire pour l’identité professionnelle des professionnels de santé migrants. Il s’agira donc de comprendre les remaniements identitaires engendrés au niveau de l’identité professionnelle dans le domaine de la santé par des contacts (inter) culturels survenant dans les relations professionnelles intervenant au sein des institutions de santé. Cette étude aura pour objectif de mettre en évidence ces remaniements identitaires en appui sur la pratique professionnelle à travers l’interrogation de la confrontation à l’altérité dans un tel contexte et de ses enjeux, notamment identitaires. Nous montrerons dans une première partie le contexte dans lequel se situe cette recherche et présenterons à cette fin un bref état des lieux des migrations professionnelles dans le domaine de la santé et de leurs enjeux. Nous présenterons ensuite les concepts théoriques sur lesquels s’appuie notre réflexion. Enfin, nous présenterons la méthode de recueil de données mettrons en place ainsi que ses fondements théoriques. Cette recherche étant encore dans une phase exploratoire, les premières données que nous avons pu recueillir seront présentées ici en tant qu’appui au développement de notre méthode de recueil de données.




  1. Etat des lieux en France et au Brésil

Ce travail interroge donc différents aspects des phénomènes migratoires dans le domaine de la santé, c’est pourquoi il paraît nécessaire de le replacer dans un contexte plus large visant à comprendre les raisons et enjeux actuels des migrations professionnelles dans le domaine de la santé.

Nous allons dans un premier temps nous intéresser à la situation en France à travers des données issues de plusieurs rapports mais aussi à travers une présentation des conditions de validation des diplômes médicaux obtenus à l’étranger. D’après la brochure éditée par le Conseil de l’Ordre des médecins sur la situation des médecins étrangers au 1er janvier 2012, le tableau de l’Ordre recense 19890 médecins titulaires d’un diplôme européen ou extra-européen ; soit 7,4% de l’ensemble des médecins inscrits au Tableau de l’Ordre. Parmi eux, 45,4% des médecins ont un diplôme européen et 33,3% d’entre eux ont un diplôme roumain. Parmi les médecins à diplôme extra-européen inscrits à l’ordre, 55, 7% sont originaires du Maghreb. De plus, on constate une grande disparité dans leur répartition sur le territoire qui est à corréler avec la faible densité médicale. Les conditions de reconnaissance et validation des diplômes obtenus à l’étranger sont strictes, en particulier pour les médecins ayant obtenu leur diplôme hors de l’Union Européenne, ce qui a pour conséquence que certains d’entre eux ont été amenés à exercer en tant qu’infirmier ou faisant fonction d’internes, ce qui amène un questionnement supplémentaire pour notre recherche au niveau de la reconnaissance et des remaniements identitaires.



Dans un deuxième temps, nous allons nous intéresser à la situation au Brésil. L’entrée à l’Université publique est soumise à un concours d’accès très sélectif, le Vestibular et les Universités privées sont très coûteuses, ce qui a pour conséquence que certains étudiants en médecine brésiliens entreprennent des études à l’étranger, dans l’un des pays du Mercosul, notamment en Bolivie et en Argentine. Ils sont ensuite soumis à une procédure de revalidation des diplômes. Les migrations professionnelles internes étant répandues au Brésil, avec comme point commun avec la France un déséquilibre dans la répartition des médecins selon les régions et une pénurie dans certaines régions. Aspects Communs et divergences des dynamiques migratoires La confrontation de ces deux situations nous permet de mettre en évidence des éléments communs nous permettant d’effectuer une comparaison entre les processus à l’œuvre chez les professionnels de santé confrontés à l’altérité pour une durée relativement longue de leur parcours professionnel. Ces deux situations ont pour enjeu la reconnaissance des compétences et de l’identité professionnelle  et impliquent un passage d’une identité à l’autre et une confrontation à la différence culturelle. Le point commun entre ces deux situations se trouve d’une part dans le fait d’avoir fait ses études dans un pays différent du pays d’exercice et d’autre part dans les difficultés liées au statut accordé au diplôme, voire dans certains cas aux années d’exercice professionnel. De plus, dans les deux cas, la socialisation professionnelle, du moins la formation, s’est faite dans un pays de langue et de culture différente de celle du pays d’exercice. La différence se situe dans le projet formulé par les sujets dans les deux situations, la situation brésilienne correspondant plus à une mobilité internationale de longue durée pendant la formation, avec un retour prévu alors que la situation française que nous étudions correspond à un contexte migratoire professionnel sans retour prévu. Ces éléments nous permettront de dégager différents profils de migration et formation qui constitueront des variables exploitables dans cette recherche. Ainsi, nous distinguerons principalement des sujets ayant vécu une expérience migratoire pendant leur formation et des sujets ayant vécu une expérience migratoire après leur formation. Ces expériences migratoires individuelles dépendent à la fois de facteurs individuels et de facteurs sociohistoriques, liés à un contexte particulier, articulés au sein de ma trajectoire du sujet. Ainsi, à l’heure actuelle, différents moteurs, différentes motivations peuvent être identifiés, liés aux facteurs que nous avons évoqués précédemment. Ces facteurs présentent une grande variabilité, dépendante à la fois de l’individu et du contexte dans lequel il a entrepris sa migration. Toutefois, il nous semble possible de nous appuyer sur des modèles sociologiques des migrations afin de dégager des éléments comparables et de faire émerger la question de la perception de la causalité de la migration et du contrôle que l’individu perçoit qu’il possède, de son degré perçu d’autodétermination.


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